Une bande-dessinée se lit de gauche à droite, dans le sens de la lecture d’un texte. Dans les pays arabes, le sens est de droite à gauche.
Dans cette bande-dessinée suivante, les deux équipes jouent dans des sens différents, l’équipe qui marque le but est dans le sens de la lecture. (Franquin)
l’équipe qui marque le but est dans le sens de la lecture. (Franquin)
Il est très difficile de représenter un personnage montant les escaliers. En effet, son mouvement va de bas vers le haut tandis que le sens de la lecture va du haut vers le bas.
Le texte montre ce que l’image ne traduit pas : ils sont complémentaires ou alors le texte imite l’image
Deux exemples de Francis Masse :
Le texte imite l’image : deux possibilités : le texte se fait image et l’image se fait écriture:
Les onomatopées: Mot qui représente un bruit:
Le texte se dessine: il fait partie de la narration
Les phylactères: Forme qui entoure les paroles, cette forme appelée bulle est expressive et participe au rendu.
La séquence : C’est une série d’images qui s’articulent pour montrer une scène : on dira que si la bande dessinée est une grammaire, l’image en est le mot et la séquence en est la phrase.
La séquence chez Loisel est fluide et est composée sur toute la planche.
Il peut y avoir rupture: par exemple ici avec la case montrant ce qui est vu derrière les jumelles.
Le temps ou la durée de la case: espace intericonique:
Vite/vite/Vite/ Lent
Aussi les deux actions se déroulent en même temps.
Linéaire: de case en case
Tabulaire: toute la planche est vue simultanément même les deux pages.
Le hors-champ: Le cadrage présuppose un choix de l’auteur, qui resserre dans l’espace disponible tout ce qui intéresse le récit à ce moment là. Ce qui n’est pas montré est « en coulisse » mais existe pourtant, virtuellement.
Chaque case possède son propre cadrage:
Chaque case possède sa propre profondeur: premier plan, second plan, arrière plan
Chaque case possède son propre point de vue: de face, de profil, de dos, plongeante, en contre plongée
Chaque case possède son propre format:
PLan d’ensemble étendu: pour montrer l’étendue d’un paysage
Pour montrer une action qui se déroule dans la verticalité ou une rue étroite par exemple:
Et ci dessus: des gros plans pour montrer des détails ou insister sur une caractéristique des personnages.
Le récit linéaire: les évènements se succèdent les uns aux autres.
Le récit en trame: Le récit se développe sur plusieurs niveaux qui sont indépendants ou qui se répondent les uns les autres, ou qui se croisent régulièrement.
Le récit en touches: Mosaïque de fragments de récit, apparemment sans liens entre eux.
Maintenant on peut apprécier une planche de bande-dessinée pour sa complexité:
Et un exemple de BD numérique par Antoine Mathieu. Mes remerciements à Corinne Landry pour cette référence.
Plus d’informations: http://www.5c.be/textes/sommaibd.htm
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