L’exil dans l’art contemporain

L’exil dans l’art contemporain (article en cours de rédaction),

l’immigration, les migrants dans l’art contemporain

Suite à l’actualité, voici une série d’oeuvres traitant de l’exil. No comment

Bruno Catalano dans cette sculpture montre le vide que représente l’exil quand on est obligé d’abandonner son territoire.

Mais pour commencer cet article, voici une oeuvre dérangeante de Mona Hatoum, un paillasson fait d’aiguilles avec l’inscription « Welcome ». A méditer.

Avec Unframed – Ellis Island, l’artiste JR, spécialiste de la photo et du collage, a décidé d’investir l’île américaine d’Ellis Island. Autrefois premier arrêt des migrants se rendant aux Etats-Unis par bateau (où ils étaient inspectés par les autorités et restaient parfois de longs mois), ce lieu est en partie à l’abandon.  JR rend hommage à ces voyageurs clandestins en leur redonnant place dans ce lieu historique, avec des collages en noir et blanc comme toujours.

Ernest Pignon Ernest, travail avec des immigrés d’Avignon.

Banksy

 

Ai Weiwei avec cette installation flottante monumentale … La loi du voyage met en scène 258 migrants sur un canot flottant. Oeuvre politique et qui reflète l’actualité.

« Road to exile 2008 / Barque en bois, ballots de tissus, bouteilles » Barthélémy Toguo

Barthélémy Togo dans cette oeuvre avec des tampons gigantesque montre le poids administratif pour régulariser les situations des réfugiés. Il réduit à sa plus simple expression la condition des réfugiés mais présentée de façon monumentale.

« The Constellations Fig.1.  2011 / Sérigraphie encadrée » Bouchra Khalili

« Les Migrants 2009 / Tirage photographique jet d’encre », Mathieu Pernot

Climbing down,2004 Barthélémy Toguo donne à voir une situation ubuesque sous la forme d’une installation avec les fameux sacs vendus chez Tati qui viennent se greffer sur la superstructure.

Chiharu Shiota, Accumulation, « Searching for a Destination« , 2014 « Quelque chose se passe : une valise vient de bouger, se signalant par son bruit et son oscillation. Elle entraine dans son balancement le tangage de quelques autres. Comme un sourd battement de cœur, l’ensemble bouge et se revendique comme être vivant. »

Léopold D. Segueda, immigration clandestine

GUY WOUETE

Kader Attia, Ghost

Adrian Paci, Home to Go, 2001

Adel Abdessemed

L’exil des Cubains vu par l’art contemporain

LIU XIAODONG, l’exil vu par cet artiste chinois.

 

l’installation « Vietato lo sbarco » de la finlandaise Maaria Wirkkala qui travaille sur la mémoire et l’exil.

Mona Hatoum Cellules

Memoire 1, photographie du Congolais Sammy Baloji, exposée à la Fondation Blachère dans le cadre de l’exposition « Visibles/Invisibles, l’Afrique urbaine et ses marges ».Sammy Baloji / Collection Blachère

Untitled (Migration), 1964. Artist: Joe Talirunnilik (Talirunili), Puvirnituq, 1893-1976
Steatite, sealskin, bone, synthetic sinew, red paint

Gérard Rancinan, Le Radeau des Illusions

Les réfugiés une sculpture de Bruce Krebs

Voitures Cathédrales, Thomas Mailaender

Daniel DESPOTHUIS – Présence V – 2011 – 150x120x180 cm – Technique mixte, cet artiste rend hommage aux réfugiés espagnols

« From Here To There » de Antonio Martorell, une installation sur l’immigration porto-ricaine.

Tony Capellán, Mer des Caraïbes, 

Françoise Vanneraud, MIRADAS DESPLAZADAS – 2013 – 150/50/30cm
Installation, silhouettes imprimées sur papier photo, découpées et montées sur aiguilles d’acuponcture.  Ces personnes sont issues de différentes familles européennes, d’origine essentiellement irlandaises, nordiques et d’Europe Centrale ayant tenté d’immigrer aux USA et au Canada par bateau au XIX ème siècle. La totalité des personnages représentés dans cette installation sont morts et enterrés à Grosse Île ou à Ellis Island sans avoir pu fouler la terre promise.

Françoise Vanneraud , GEOGRAPHY OF HOPE – 2013 – 30/55/15cm
Série de 15 livres traitant la fuite des exilés espagnols à travers les Pyrénées, livres en français ou en castillan.
La série de livres est découpée en fonction des données démographiques recueillies au Museo del exilio de la Jonquera, révélant le nombre d’Espagnols ayant traversé les Pyrénées dans l’espoir d’un avenir meilleur entre 1936 et 1940.
La forme finale de l’oeuvre représente une nouvelle chaîne

Imad Mansour, L’exode, Art souterrain 2014, Montréal.

« la mère migrante » Dorothea Lange, célèbre photo

la version de Sandro Miller avec John Malkovich

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