La voiture dans l’art contemporain

La voiture, symbole de vitesse, de progrès, de puissance, d’érotisme, de masculinité, mais aussi de mort et de destruction…est apparue dans l’art avec le futurisme.

Pur objet de notre ère industrielle, elle fait partie du quotidien de chacun, en particulier en Amérique du Nord, où elle est plus qu’ailleurs synonyme de liberté.

Les relations entre l’art et l’automobile débutent assez rapidement, avec les Futuristes italiens, qui y voient un idéal de beauté, jusqu’aux artistes contemporains, qui y projettent leurs angoisses liées aux dangers environnementaux ou aux conflits sociaux. Mais il y a aussi des créations ludiques où l’on sent bien que les artistes ont pris un malin plaisir à transformer les voitures pour en changer l’apparence, le poids, la forme ainsi que la matière. Voitures molles, difformes entrent dans les musées avec bonheur et un désir de narguer par ses nouvelles apparences le regardeur pantois.

Luigi Russolo, 1913, Dynamisme d’une voiture

Balla, Vitesse de la voiture

César fait entrer l’automobile avec ses compressions, dans le monde de l’art.

Margarita Cabrera est une artiste mexicaine qui fabrique des sculptures d’objets rendus « mous ».

Ivan Puig la voiture est découpée pour donner l’illusion qu’elle s’enfouit dans le sol

Ichwan Noor

Damian Ortega réalise des éclatés

Claudio Lara emboîte deux coccinelles pour faire une sphère

Gabriel Orozco, 1993, la DS

Les BMW revues par des artistes

Jeff Koons

Roy Lichtenstein

Erwin Wurm a mis en place une oeuvre réalisée à partir du châssis d’une voiture (photo DPA/AFP), et l’a adossée, presque à la verticale, à un mur, sur le modèle de ce qu’il avait fait en 2007 à Lyon. Visiblement, la police n’a pas compris qu’il s’agissait d’une oeuvre d’art, et l’artiste s’est retrouvé avec une amende de stationnement de 30 euros.

Erwin Wurm, fat car

« Vochol » par les artisans huichols – Installation qui met l’accent sur une icône de la culture populaire mexicaine, le Vochol est une Coccinelle décorée avec des perles de verre comme le veut la coutume dans la vieille tradition de la culture huichol. Le projet met ainsi en évidence l’une des nombreuses cultures indigènes du Mexique. Elle a été terminée fin 2010, après 4 760 heures de travail par 8 artisans huichols, 2 277 000 perles – ce qui équivaut à 90 kilos -, et 16 kilos de résine pour fixer le tout. © DR