Promenade au Musée des Beaux Arts de Lyon

Le Musée des Beaux Arts de Lyon nous réserve bien des pépites que ce soit dans le département peinture ou celui de sculpture.

Bien souvent, quand nous faisons des recherches sur des sculptures, nous ne trouvons qu’une vue d’ensemble de celle-ci et rarement des points de vue différents. Or la sculpture s’appréhende sous toutes ces facettes. Le but de cet article est d’en montrer la diversité. Pareillement, pour la peinture rares sont les photos qui montrent les cadres de celles-ci. Parfois il est même très difficile de savoir si la peinture est encadrée ou non. Or celui-ci participe à la lecture de la scène. Cet article présente les oeuvres dans leur contexte.

A l’entrée nous pouvons voir une peinture du Pérugin 1496-98, L’Ascension du Christ. Les personnages sont bien campés dans le paysage et leurs pieds épousent parfaitement les reliefs du sol. Mais le tableau reprend la composition classique du Moyen-Âge avec un registre supérieur avec le Christ et un autre inférieur.

La collection de sculptures est remarquable et bien mise en scène. L’Odalisque  de James Pradier, est la première oeuvre que nous rencontrons. Sa posture nous intrigue : à la fois de face et de dos. Impossible pour le spectateur de la saisir intégralement. L’odalisque est ainsi fuyante se dérobant au regard des visiteurs. Le voyeur est mécontent alors que l’amateur d’art se régale !

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Jean-François Legendre-Héral nous propose une Eurydice dans une posture tout aussi intrigante.

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Ces deux sculptures sont saisissantes comme prises sur le vif dans l’intimité de ces jeunes femmes.

Une petite reproduction du Laocoon nous permet de nous représenter les volumes de cette oeuvre magistrale.

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Une autre oeuvre exceptionnelle de Laurent Marquestre, 1848, Persée et la Gorgone. Les deux corps sont mêlées dans de belles perspectives et le vide qui s’empare de la sculpture fait d’elle une prouesse technique.

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Persée est le fils de Zeus et Danaé, la Méduse est une des trois Gorgones, monstres ailés au corps de femmes et à la chevelure de serpents. Du sang de cette Gorgone naquit le cheval ailé Pégase.

De Rodin, son Eve de 1881 qui cherche à se camoufler dans ses bras.

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Au département peinture se trouvent de magnifiques chefs-d’oeuvre. Nous en montrons quelques-uns.

De Vicenzo Campi, Les mangeurs de ricotta, vers 1580, fromage italien, attire notre attention. Les expressions des visages peuvent faire rire comme l’aspect incongru de la scène.

De Francesco Furini, le spendide Saint Jean l’évangéliste, 1635-236. Le portrait est surpenant et tout est composé pour diriger notre regard vers la manche blanche et le fil contrastant avec le fond sombre. Le rouge a une qualité très profonde et tout dans cette peinture invite à la méditation.

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Francisco de Zurbaran, vers 1659 représente Saint François de manière très sculpturale. Le personnage est imposant et semble être figé entre la vie et la mort, comme dans une sorte d’extase.

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La Vanité de Nicolas Régnier, est frappante. On peut voir à la fois la face et le dos du personnage grâce au miroir. La peinture rivalise ainsi avec la sculpture notamment celle de James Pradier, L’Odalisque.

L’autoportrait de Simon Vouet est mystérieux : le visage paraît tuméfié, les paupières sont lourdes, le regard sombre. La tête semble comme décapitée car le buste n’est pas représenté. Le portrait jaillit de coups de pinceaux donnés sur la toile au niveau de la collerette.

Cette nature morte (j’ai oublié de prendre le nom de l’artiste ni noté le titre de l’oeuvre) est imposante. Constituée de plusieurs parties, on peut dire que c’est la somme de plusieurs tableaux.

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Une petite nature morte de Chardin avec la tranche de poisson bien rouge qui contraste avec le reste du tableau.

Pour finir cette visite, l’étonnant portrait de la folle de Géricault. Le regard est menaçant et nous paraît se diriger vers une dimension qui n’est pas la nôtre. En regardant de près la toile, de facture lisse pour l’ensemble, nous pouvons constater la présence d’un amas de peinture, sorte d’humeur, dans le coin de l’oeil. La peinture s’incarne dans ce petit globule de matière venant perturber l’aspect lisse du portrait.

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Prochainement la suite de la visite, après les vacances de Noël avec un très grand chef-d’oeuvre de Picasso.

Bonne visite !

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Promenade au Musée des Beaux Arts de Lyon

Le Musée des Beaux Arts de Lyon nous réserve bien des pépites que ce soit dans le département peinture ou celui de sculpture.

Bien souvent, quand nous faisons des recherches sur des sculptures, nous ne trouvons qu’une vue d’ensemble de celle-ci et rarement des points de vue différents. Or la sculpture s’appréhende sous toutes ces facettes. Le but de cet article est d’en montrer la diversité. Pareillement, pour la peinture rares sont les photos qui montrent les cadres de celles-ci. Parfois il est même très difficile de savoir si la peinture est encadrée ou non. Or celui-ci participe à la lecture de la scène. Cet article présente les oeuvres dans leur contexte.

A l’entrée nous pouvons voir une peinture du Pérugin 1496-98, L’Ascension du Christ. Les personnages sont bien campés dans le paysage et leurs pieds épousent parfaitement les reliefs du sol. Mais le tableau reprend la composition classique du Moyen-Âge avec un registre supérieur avec le Christ et un autre inférieur.

La collection de sculptures est remarquable et bien mise en scène. L’Odalisque  de James Pradier, est la première oeuvre que nous rencontrons. Sa posture nous intrigue : à la fois de face et de dos. Impossible pour le spectateur de la saisir intégralement. L’odalisque est ainsi fuyante se dérobant au regard des visiteurs. Le voyeur est mécontent alors que l’amateur d’art se régale !

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Jean-François Legendre-Héral nous propose une Eurydice dans une posture tout aussi intrigante.

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Ces deux sculptures sont saisissantes comme prises sur le vif dans l’intimité de ces jeunes femmes.

Une petite reproduction du Laocoon nous permet de nous représenter les volumes de cette oeuvre magistrale.

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Persée est le fils de Zeus et Danaé, la Méduse est une des trois Gorgones, monstres ailés au corps de femmes et à la chevelure de serpents. Du sang de cette Gorgone naquit le cheval ailé Pégase.

De Rodin, son Eve de 1881 qui cherche à se camoufler dans ses bras.

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Au département peinture se trouvent de magnifiques chefs-d’oeuvre. Nous en montrons quelques-uns.

De Vicenzo Campi, Les mangeurs de ricotta, vers 1580, fromage italien, attire notre attention. Les expressions des visages peuvent faire rire comme l’aspect incongru de la scène.

De Francesco Furini, le spendide Saint Jean l’évangéliste, 1635-236. Le portrait est surpenant et tout est composé pour diriger notre regard vers la manche blanche et le fil contrastant avec le fond sombre. Le rouge a une qualité très profonde et tout dans cette peinture invite à la méditation.

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Francisco de Zurbaran, vers 1659 représente Saint François de manière très sculpturale. Le personnage est imposant et semble être figé entre la vie et la mort, comme dans une sorte d’extase.

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La Vanité de Nicolas Régnier, est frappante. On peut voir à la fois la face et le dos du personnage grâce au miroir. La peinture rivalise ainsi avec la sculpture notamment celle de James Pradier, L’Odalisque.

L’autoportrait de Simon Vouet est mystérieux : le visage paraît tuméfié, les paupières sont lourdes, le regard sombre. La tête semble comme décapitée car le buste n’est pas représenté. Le portrait jaillit de coups de pinceaux donnés sur la toile au niveau de la collerette.

Cette nature morte (j’ai oublié de prendre le nom de l’artiste ni noté le titre de l’oeuvre) est imposante. Constituée de plusieurs parties, on peut dire que c’est la somme de plusieurs tableaux.

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Une petite nature morte de Chardin avec la tranche de poisson bien rouge qui contraste avec le reste du tableau.

Pour finir cette visite, l’étonnant portrait de la folle de Géricault. Le regard est menaçant et nous paraît se diriger vers une dimension qui n’est pas la nôtre. En regardant de près la toile, de facture lisse pour l’ensemble, nous pouvons constater la présence d’un amas de peinture, sorte d’humeur, dans le coin de l’oeil. La peinture s’incarne dans ce petit globule de matière venant perturber l’aspect lisse du portrait.

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Prochainement la suite de la visite, après les vacances de Noël avec un très grand chef-d’oeuvre de Picasso.

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